Le microbiote intestinal désigne les micro-organismes cohabitant dans le tractus digestif. Loin d’être homogène, la concentration de ces micro-organismes varie sensiblement selon leur localisation. Maximale dans le côlon, elle demeure faible dans la partie supérieure du tube digestif (œsophage, estomac)[1].
Cette faible concentration de bactéries dans l’estomac s’explique par son extrême acidité peu favorable au développement d’un microbiote gastrique. Mais qui dit faible concentration, ne dit pas absence de bactéries. Ce milieu, que les scientifiques pensaient stérile jusque dans les années 1980, abrite en effet 10 à 1000 bactéries/ml propres à l’estomac dont la très connue Helicobacter pylori.
Comme tout écosystème, le microbiote gastrique préserve son équilibre grâce à deux éléments : des colonies bactériennes dont les proportions respectives ne nuisent pas à l’ensemble, et une muqueuse saine.
Référence bibliographique
1 - Jérôme Simon « Le microbiote intestinal : un “ organe ” méconnu. » Sciences du Vivant [q-bio]. 2016. ffdumas-01758719f
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